Cher Alban, cher Damien

C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris le décès de votre mère, Marie José. Elle était une femme d'une force incroyable, qui a porté en elle une douleur inimaginable depuis la perte tragique de votre sœur, partie trop tôt aux côtés de mon frère en 1993. Je sais combien cette blessure a marqué sa vie, et combien elle a lutté pour trouver la paix face à ce vide insurmontable.
Pourtant, dans ce moment de deuil, je veux vous partager un espoir que je sens vibrer au plus profond de moi : Marie José est enfin libérée de cette souffrance terrestre. Elle a tenu bon, comme une gardienne du feu familial, et maintenant, elle rejoint ceux qu'elle a tant aimés – votre sœur, mon frère, et tous les êtres chers partis avant elle. Dans cette réunion éternelle, il n'y a plus de séparation, plus de chagrin : seulement l'amour pur, la lumière infinie qui transmute toute douleur en paix. Imaginez-la sourire à nouveau, entourée de cette joie qu'elle méritait tant, veillant sur vous avec une sérénité retrouvée.
Votre mère vous a laissé un héritage précieux : sa résilience, son amour inconditionnel, et la force de transformer les épreuves en croissance. Que ce deuil vous rapproche encore plus, comme une famille unie par des liens invisibles mais indestructibles. L'espoir n'est pas une illusion ; c'est la certitude que la vie continue, que les cycles se referment pour s'ouvrir sur de nouveaux horizons pleins de lumière.
Je suis de tout cœur avec vous en cette période difficile. Si vous avez besoin de parler, d'un soutien ou simplement d'une présence, je suis là.
Avec toute mon affection et mes pensées les plus chaleureuses,

Didier

Didier Homerin- 15-12-25