Cet espace « condoléances » est dédié à la mémoire de Monsieur Serge MEHL. Chacun peut s’y recueillir, déposer une carte de visite ou un message de condoléances. Utilisez les liens ci-dessous pour consulter les marques de sympathie ou intervenir vous-même.
N’hésitez pas à renseigner cette page à vos connaissances. Ceux qui sont loin ou qui n’ont pas la possibilité de se joindre à la cérémonie trouveront ici une façon simple de montrer leurs sentiments à la famille dans ce moment difficile.
Merci d’avance.
Condoléances
Devant ce douloureux coup du sort, je suis à la fois triste et décontenancé. Je voudrais vous apporter un peu de réconfort, mais, aujourd’hui, les mots me manquent. Recevez toute ma tendresse.
Patrick Bonnefond- 02-08-25
Témoignage
Suite et fin
Je vais avoir du mal à tourner la page, d'autant plus que l'éloignement du lieu des obsèques ne me permet pas d'être présent.
Donc, bonne route pour ce dernier voyage.
William
William de Sterk- 07-08-25
Témoignage
C'est une grande tristesse et nostalgie, cette annonce du décès de mon cousin Serge.
Nous avons passé notre jeunesse (5-17 ans) pratiquement ensemble.
Nous avons fait les 400 coups dans le petit et grand parc rue Raphael Corby.
Sans aucune méchanceté. Il n'y avait que nous.
On grimpait dans l'arbre rouge dont on mangeait les feuilles, lors d'un passage, d'une bute à l'autre, relié par un arbre couché, Serge, en short et torse nu, traversant sur cet arbre, a perdu l'équilibre, et tombé 2 mètres plus bas dans un champs d’orties.
Vite rentré à la maison, on l'a badigeonné de vinaigre.
Ces deux parcs étaient reliés par une passerelle en bois d'une bonne cinquantaine de mètres.
Dessous passaient les trains Paris Versailles et l'ouest de la France.
Quand on les entendaient arriver, on courrait sur la passerelle pour se mettre au dessus du passage de la locomotive pour se faire envahir de fumée et vapeur.
Tout n'était pas encore électrifié.
Mon cousin était un peu plus casse-coup que moi.
Un jour, pour aller sur la passerelle, le portail était fermé. Il l'a quand même escaladé, mais, muni de défenses en partie haute, il s'est empalé dessus au niveau de la poitrine. Cela aurait pu être très grave.
Quand des immeubles se sont construits dans le petit parc, en face de la maison, on fouinait sur le chantier récupérer les bouteilles étoilées, qu'on allait chez l'épicier, déconsignées pour obtenir quelques bonbons.
Je me souviens d'un tournoi de jeu d'échec à la maison des jeunes de Viroflay, qui s'est terminé au petit matin.
Mort de fatigue on a été se réveiller à la piscine municipale. Serge m'avait appris à nager dans le bassin de Montbauron à Versailles.
Un soir, nous avons été voir un film au cinéma de Versailles, et nous avions laissé nos vélos, attachés ensemble, sur le trottoir appuyés sur un un panneau de stationnement interdit. En sortant, plus de vélos ! On a été au commissariat pour signaler la disparition. Un connard de flic, en mal de travail, n'avait rien trouvé de mieux que de les mettre en fourrière. Vous n'avez pas vu le panneau. Serge l'a pris alors un peu de haut. Interrogatoire de rigueur : adresse, profession des parents …. Quand Serge a dit Maître des requêtes au conseil d'état, il a cru qu'il se foutait de lui et a commencé à être vraiment « chiant » Il a téléphoné au commissariat de Chaville pour demander à son collègue de se déplacer chez mes parents au cinquième étage et leur dire de venir nous chercher à Versailles. Ceci à 2 heures du matin. Quand ma mère est arrivée, la première question était de demandé la profession du père de Serge.
Lui comme moi, on faisait du mécano, de haut niveau. Il avait une pièce de jeu dans l'immense grenier ou il avait installé ses trains électriques qu'il pouvait piloter de son poste de commande.
Nous avons au piano, à la maison des enfants de Viroflay, joué à quatre mains aux auditions de mademoiselle de Belair que je n'aimais pas. Elle me tapait sur les doigts avec sa règle carrée. C'est sûrement pour cela que j'ai arrêté.
Mon chat Miki, était terrorisé quand il entendait Serge entrer dans l'appartement. Il lui faisait des séances de décrassage physique poussé, sans toutefois lui faire de mal.
Aux Aigladines, nous sommes partis un matin sur les montagnes, sans carte, sans gourde, et peut-être en espadrilles. Nous avons marché sans savoir ou nous étions, et dans l'après midi, enfin, nous avons trouvé une route et un village. Nous étions affamés et assoiffés. Je crois qu'on nous a ramené en voiture, mais je n'ai plus souvenance.
Chacun a fait sa vie, moi sur des chantiers bâtiments à travers la France, lui en Afrique.
Une bonne dizaine d'années, peut être plus proche de vingt, on s'est revu au mariage de Christophe.
Etant placé à la même table, mais à l'opposé l'un de l'autre, j'ai changé les cartons de placement. Une dame était étonnée de son isolement, mais finalement n'était pas mécontente, car elle a bien rigolé avec nos histoires.
Je vais avoir du mal
William de Sterk- 07-08-25