Quelle immense perte, en Mme Zarader, nous avions l'exemple du professeur qui sait creuser les questions, expliquer avec tant de clarté et de simplicité, et fut toujours bienveillante envers nous. Elle a été non seulement un modèle mais aussi une aide par ses cours et ses livres, qui m'a confirmé dans mon désir de devenir moi aussi, dans une plus modeste mesure, comme elle su si bien le faire et l'être : proche de ses élèves et dévouée, passionnée par la recherche de la vérité, et la lecture incessante des grands textes de la pensée philosophique. Je ne l'oublierai jamais, ce qui l'habitait est contagieux et s'est répandu sur des générations d'élèves qui a leur tour transmettent et enseignent avec passion et modestie la philosophie.
Condoléances à sa famille et à ses proches. Et merci pour sa très belle vie "philosophique" qui restera un exemple pour de nombreuses personnes. Sandra M.

Sandra Mazzoni- 17-06-25

Je suis attristé par la disparition de Madame Marlène Zarader dont je garde un excellent souvenir. Alors que j'étais professeur à Perpignan, Madame Zarader a accepté de diriger mon DEA consacré aux Recherches Logiques de Husserl. Ses encouragements m'ont convaincu de poursuivre en thèse auprès de M Jean-François Lavigne qu'elle m'avait recommandé. Cette première impulsion a été décisive et, à ce titre, je lui dois beaucoup.

Alain Gallerand- 17-06-25

Je connaissais Marlène depuis de nombreuses années. Les occasions de nos rencontres étaient universitaires mais notre relation était devenue amicale. Je me réjouissais toujours de dîner avec elle lorsque je devais me rendre à Montpellier. C'était une femme charmante, délicate, attentive et profonde. Elle a écrit des livres remarquables, qui font autorité. Son commentaire d'Etre et temps, que j'ai souvent utilisé, était d'une exigence et d'une clarté exceptionnelles. Elle était à l'évidence une grande professeure. La nouvelle de sa disparition m'a profondément ému.

Renaud BARBARAS- 16-06-25

C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris la triste nouvelle. Ancien étudiant de Marlène Zarader, j’ai beaucoup appris auprès d’elle. Professeure et pédagogue de talent, à la fois exigeante et bienveillante, toujours humble dans la réflexion et la transmission des savoirs, Marlène Zarader a aujourd’hui encore une grande influence dans mon enseignement de la philosophie. Nul doute qu’une trace de Marlène demeure en chaque étudiant qui a eu la chance d’assister à ses cours.
Pour tout ce que vous m’avez transmis, un grand merci, Madame Zarader.
Philippe Roger

Philippe ROGER- 16-06-25

S’il est une dette qui n’est pas impensée — et que cependant je ne finirai jamais de penser —, c’est celle qui me lie à ma rencontre avec Marlène Zarader. Depuis plus de trente ans, je n’aurai jamais cessé d’apprendre de ses textes et de sa parole l’exigence, qu’elle maîtrisait au plus haut point, de la tenue du, et dans, le langage — sans quoi rien ne vaut. Que s’arrête ce dialogue, dont nous jouions parfois à nous rappeler qu’il n’avait jamais cessé de « seulement commencer », restera un scandale sans remède : les mots me manquent autant pour décrire la peine où me plonge la disparition de Marlène Zarader que pour rendre justice à tout ce que son existence m’a donné.

Gilles Moutot- 16-06-25